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Legacy / Articles / Courmont, Fabienne: La Danse de l’Être : le renouveau de la danse sacrée Isadora Duncan et les Déesses grecques, 2016

 

 

 

Fabienne Courmont

 

La Danse de l’Être : le renouveau de la danse sacrée

Isadora Duncan et les Déesses grecques, 2016

Extrait du livre à paraître «la danse de l’Être, le renouveau de la danse sacrée» de Fabienne courmont tout droit réservé

« Mon corps est le temple de mon art.

Je l’expose comme un lieu saint et le voue au culte de la beauté »

Isadora Duncan

 

 

Comment retrouvons-nous la présence des archétypes des Déesses grecques dans la danse d’Isadora Duncan et dans la Danse de l’Être ?

Les Déesses grecques font parties du patrimoine mondial de l’humanité. Danser les Déesses en nous est une invitation, sur les pas d’Isadora Duncan qui fut pionnière en ce domaine, à vivre notre féminin sacré sous toutes ses facettes.

 

C’est dans la connexion au mouvement primordiale et au grand cycle de la vie que l’on retrouve la vague ou l’ondulation chère à Isadora. Nous touchons ici au premier principe de la danse de l’Être : «  l’énergie de vie est présente en toute chose ». Cette force primordiale de vie est personnifiée par Gaïa, la grande mère des origines et de toutes créatures qui deviendra ensuite Demeter, la Déesse des moissons et de la fertilité.

 

Dans la recherche du mouvement naturel, spontané et instinctif nous retrouvons Artémis, la femme chasseresse en lien étroit avec la nature sauvage indomptée en nous. C’est aussi elle qui est symbole de liberté dans le mouvement.

 

C’est dans une danse qui commence par l’ouverture du cœur afin d’éveiller l’amour de toute chose qu’Isadora va puiser son élan créateur. Puis dans l’éveil des sens, sa danse se nourrit de sensualité sacrée pour s’épanouir dans un mouvement non pas désincarné mais charnel qui parle du désir et donc de la vie. Enfin dans l’amour de la beauté élevé au rang de culte et dans la recherche de cette beauté à travers non seulement l’inspiration de la nature amis aussi les lignes et les formes du corps de la femme Isadora devient Aphrodite, Déesse de l’amour et de la beauté.

 

Cette recherche en s’affinant devient une quête de la forme pure à travers la symbolique des formes géométriques. Celles-ci appèlent à l’élévation de l’âme et à l’élargissement de la conscience et nous conduisent à l’universalité. C’est ce qu’Isadora et Raymond Duncan cherchaient dans les vases et les sculptures antiques. Ils retrouvèrent la verticalité et les angles parfaits des danses hiératiques des prêtresses du temple d’Athéna, Déesse de la Sagesse et de la connaissance.

 

Mais pour accéder à cette sagesse ne faut-il pas faire un retour à soi, afin de contacter la flamme sacrée de notre temple. C’est dans le silence et l’ntériorité qui permet l’effacement de l’égo que l’on peut rencontrer alors Hestia, la gardienne du foyer et de la flamme sacrée. Alors seulement nous sommes prêtes à entrer dans le temple afin d’offrir notre danse au Divin.

 

Ainsi donc tous ces archétypes de Déesses dansent en nous et chacune d’elle est reliée à une ou plusieurs qualités de mouvements et d’énergie. Isadora Duncan par ses recherches aux sources de la danse sacrée en Grèce et par sa danse libérée de toutes codifications extérieures nous a ouvert le chemin de la reconquête de la féminité libre et sacrée. A nous de reprendre le flambeau sur ses pas !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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